mercredi 8 septembre 2021

JOURNEES DU PATRIMOINE SEPTEMBRE 2021

 



La ville de WATTIGNIES participe aux JOURNÉES DU PATRIMOINE

                 LES SAMEDI 18 et  DIMANCHE 19 SEPTEMBRE 2021.

A cette occasion, l’association ANTAN PRÉSENT organise une visite guidée :

"Rêverie dans un jardin du SIÈCLE DES LUMIÈRES" 


LIENS qui vous dirigent :

- vers le site de l’association « REGARDS SUR LE XVIIIe siècle » :

http://antanpresent.fr/derniere-minute/

- vers les réservations :

https://www.eventbrite.fr/e/billets-reverie-dans-un-jardin-au-siecle-des-lumieres-164520313687


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samedi 19 octobre 2019

Les expéditions maritimes au XVIIIe siècle (par Jean Claude Lagneaux)

Les voyages d'exploration scientifique : de Bougainville à Humbolt.

 Monsieur de La Perouse

    
Au XVIIIe siècle sous le règne de Louis XV les dommages de la guerre de Sept Ans et la concurrence Franco-anglaise au Canada et aux Indes mettent en évidence la nécessité d’une flotte puissante et dotée des moyens techniques de navigation. En même temps les moyens de communication appliqués aux découvertes scientifiques valorisent le niveau de civilisation des grandes puissances. Les philosophes encouragent la recherche scientifique et tentent de découvrir l’ensemble du monde abritant l’humanité.

Des scientifiques s’embarquent à bord des navires chargés de découvrir de nouvelles terres à des fins pas toujours désintéressées. Ils auront pour mission 
de rapporter des descriptions de découvertes intéressantes pour la science de leur pays : plantes, animaux à la fois terrestres et marins, populations rencontrées, richesses… La rencontre avec les populations indigènes posentsouvent la question philosophique de notre bienveillance à leur égard.

Les grandes expéditions scientifiques ont débuté dans le sillage de la  colonisation de l'Amérique du Nord, de l’Amérique du sud, de l'Inde et de la Malaisie. Elles sont techniquement facilitées par les progrès de la science et de l’horlogerie qui leur permettent de mieux calculer la longitude (les chronomètres de Christiaaen Huyghens en 1656 et de Harrisson).
Harrisson construit et perfectionne à plusieurs reprises une horloge de marine ou chronomètre qui utilise un système de balancier relié à un ressort spiral entre 1735 et 1759. Pierre Leroy en France y apportera encore un système d’échappement à détente en 1748.

1766-1768   Le britannique Wallis découvre la Polynésie (il est le premier à découvrir Tahiti), Nouvelle Guinée Indonésie Iles Salomon …

1766 à 1769 Bougainville (1729-1811) missionné par Louis XV dans le cadre de la Compagnie des Indes orientales pour prendre possession des « Malouines » (qui seront rendues aux Espagnols puis aux Anglais) avec la Boudeuse partant de France, fait escale à Montevideo,  passe par le détroit de Magellan (évite le Cap Horn), retrouve l’île de Pâques et (en évitant la barrière de corail australienne)Tahiti (d’où l’accompagnera un tahitien Aoutourou.)
Sa relation du « voyage autour du monde » est lue dans les salons et les académies. Ce n’est cependant qu’un 48e tour du monde par la mer.
Excellent mathématicien et astronome, il résout le calcul de la longitude par la méthode astronomique.

1768James Cook (1728-1779)sur l’Endeavour passe par le Cap Horn, redécouvre Tahiti et découvre la Nouvelle Zélande dont il fait une carte détaillée, et la côte est de l’Australie. Il démontrera que le grand continent austral n’existe pas tout en étant le premier à franchir le cercle polaire. Il meurt en explorant la possibilité d’un passage au Nord Ouest de l’Amérique du Nord.

1785Jean-François de Galoup  Comte de la Pérouse (1728-1779) avec les vaisseaux l’Astrolabe et la Boussole a pu se procurer un chronomètre marin utilisé par James Cook. Il est missionné par le roi Louis XVI pour rendre l’île des Malouines (découverte par Duguay-Trouin de Saint-Malo) aux Espagnols installés en Argentine. La Pérouse fera ensuite escale à Montevideo avant de franchir le Cap Horn, faire escale au Chili (ou au cours d’une fête, il lancera une Montgolfière) retrouve et explore l’île de Pâques avec les scientifiques, les îles Hawai, la Californie, l’Alaska, puis les Mariannes, le Japon, la côte russe, les Samoa puis l’Australie près des côtes de laquelle il fait naufrage.

Les Français Marion du Fresne et Crozet décrivent la Nouvelle-Zélande en 1772. Les côtes de celle-ci avaient été cartographiée par Cook.

Sur le plan philosophique, ces rencontres avec des peuplades « primitives » posent la question de la bonté innée, du « bon sauvage », mais aussi de la bienveillance que les envahisseurs occidentaux doivent faire preuve à leur égard. C’est d’ailleurs ce que recommande Louis XVI à La Pérouse, en souhaitant que le succès de cette longue expédition s’accompagne de l’absence de perte en vie humaine.
En médecine, la lutte contre le scorbut et d’autres maladies internes et externes au navire est une préoccupation nouvelle et constante : on embarque des compléments alimentaires et on multiplie les escales. Ces escales permettent également d’expédier des rapports par voie de terre qui permettront d’informer le pays d’origine.
Dans les Académies, les salons, les gazettes et publications, les utopies et croyances sont confrontées aux rapports scientifiques, et nourrissent les inspirations artistiques et la mode en particulier.

Buffon le naturaliste, Diderot et d’Alembert les encyclopédistes, Rousseau, Helvetius, et Voltaire seront bien sûr concernés, mais aussi certains commerçants et industriels.





Vous serez sans doute intéressé par l’histoire de Humbolt,  un explorateur très européen qui a donné son nom à un courant marin et à des pingouins…
(en annexe ci-après)


Un savant prussien, humaniste et passionné, ami de la France : Alexander VON HUMBOLT :
Inspecteur général des Mines en Prusse, suite à sa formation et à son initiative de formation des mineurs, démissionne pour continuer ses recherches et explore le monde. Son but est découvrir les interactions entre les forces de la nature et l'influence géographique sur la vie animale et végétale. (c'est dans l'air du temps pourrait-on dire).
C'est le modèle des explorateurs, un héros pour le début du 19e siècle, car ses expéditions commencent à la fin du 18e siècle. Suite à l'annulation d'un voyage en Amérique du Sud proposé par Bougainville, puis d'une autre expédition avortée en Egypte, il organise par ses propres moyens une expédition en Amazonie.
Parti d'Espagne avec son ami Bonplan, il arrive au Vénézuela pour rechercher la source de l'Orénoque, fleuve « cousin » de l'Amazone. Ils remontent ensuite l'Amazone pour prouver l'existence d'un canal naturel entre les deux fleuves .
Méprisant les dangers de la forêt amazonienne, la fatigue et les moustiques, il
rapporte avec sa découverte une moisson de 20000 spécimens botaniques. Il offrira d'ailleurs son « herbier » au Museum d'Histoire Naturelle de Paris.
Dans les Andes, il gravira le volcan Chimborago, considéré comme le sommet le plus éloigné du Centre de la Terre, pour y prendre des mesures météorologiques.
Il revient ensuite par les Etats-Unis pour saluer le Président Jefferson (que décidément beaucoup de savants vont voir et pas seulement pour son célèbre cabinet des curiosités). Il se liera avec lui d'amitié, dont une correspondance régulière. Il se liera d'amitié avec Chateaubriand qui fera connaître ses écrits et ses aventures dans les milieux littéraires, puis avec Arago.
Il est sollicité comme diplomate et conseiller par le roi de Prusse malgré les amitiés qu'il continue d'entretenir en France.
Il dénoncera le scandale de l'esclavage des noirs dont il a pu être le témoin lors
de son voyage en Amérique latine.


vendredi 14 septembre 2018

Exposition en Mairie DE WATTIGNIES ET COLLOQUE






                                      Programme des CONFÉRENCES A WATTIGNIES

Centre culturel Robert DELEFOSSE

Avenue des Arts


Samedi 22 septembre 2018


De 10 h 30  à  17 h



10h30 Conférences N° 1
"Les quatre âges de la vie d’un fermier de Wattignies au XVIIIe siècle"
Le conférencier évoquera ce qu’était le quotidien du monde paysan à la fin du XVIIIe siècle. De nombreux aspects seront traités tels la petite enfance, l’adolescence, le mariage et l’établissement dans le métier de la terre, la fin de vie.... sans négliger l’arrière-plan économique et social, ni la religion et les pratiques culturelles. Une occasion de se replonger dans un « monde que nous avons perdu » pour reprendre l’expression de Peter Laslett.
Le conférencier :
Dominique ROSSELLE est Professeur Emérite d’histoire moderne à l’Université Charles de Gaulle – Lille 3.
Ses recherches ont porté sur l’Histoire économique et sociale de la période allant du XVIe au début du XIXe siècle, et plus précisément sur l’étude du monde rural de la France du Nord.
Il fait partie des fondateurs de l’Association d’Histoire des Sociétés rurales (AHSR), puis du groupe européen de recherches CORN axé sur l’étude des économies agricoles des pays de l’Europe du Nord-Ouest.
Il a aussi occupé diverses fonctions administratives ou d’expert tant au niveau de son université qu’au niveau de la coordination universitaire européenne.

11h30 Conférences N° 2
"Regard sur les jardins au XVIIIe siècle"
Cette conférence éclairera un sujet passionnant : les changements profonds survenus au XVIIIe siècle dans l’art des jardins.
A travers cet exposé sera évoqué le passage du jardin classique dit « à la française » à un style nouveau nous arrivant d’Angleterre : le jardin picturesque, également appelé anglo-chinois.
Ce nouveau style de jardins est le reflet des changements profonds qui s’opèrent dans la société à cette époque.
Le XVIIIe est aussi le siècle de l’apparition de nouvelles techniques permettant d’accueillir les plantes venues de nos colonies, de les acclimater et de les classer.
Le jardin d’agrément n’est, toutefois, pas le seul à se transformer : le potager et le verger subissent également des modernisations qui mèneront à une connaissance plus approfondie des fruits et légumes. Parallèlement, de nouvelles espèces de fruits et légumes viendront diversifier le contenu de nos assiettes.
Le conférencier :
Bruno GRIMONPREZ est diplômé d’horticulture, vice-Président de la Société d’horticulture de Tourcoing, et représentant régional de l’A.J.E.M. (Association des Amis du Jardin Exotique de Monaco).

14h30 Conférences N° 3
"L’histoire du vêtement au XVIIIe siècle"
Grandes robes à paniers, perruques incroyables, visages fardés de blanc, telles sont nos représentations de la mode au XVIIIe siècle. En s’appuyant sur cet imaginaire, cette conférence propose de découvrir l’histoire du vêtement dans un siècle où la Cour de France dictait la mode aux pays étrangers. Les modèles se répandent dans les villes de province avec l’apparition des journaux et des marchandes de mode.
Des réflexions s’engagent sur le luxe, les contrées lointaines et la nature, dont le reflet peut se lire dans les formes, dans les étoffes et dans les ornements de l’habillement. Un regard sur le XVIIIe siècle à travers sa garde-robe.
La conférencière :
Après des études en histoire de l’art et un mastère en gestion des sites du patrimoine culturel à l’université de Lille 3, Marie CHIOZZOTTO s’est orientée vers l’histoire du vêtement au XVIIIe siècle. Elle a mené plusieurs années de recherche au sein du laboratoire IRHiS Lille3-CNRS. Son sujet de recherche sur les garde-robes de Louis XV et de Louis XVI s’est attaché à décrypter les rapports entre apparences vestimentaires et distinction du souverain face à ses courtisans, à éclairer les relations entre la Cour de Versailles et le marché du luxe parisien.

15h30 Conférences N° 4
"Portrait d’un révolutionnaire : Adrien Duport"
« Animateur de la révolte parlementaire parisienne de 1787, fondateur de la mystérieuse « Société des Trente », député aux états généraux en 1789...   Adrien Duport fut un acteur capital de la révolution.
A son actif : l’abolition des privilèges, la rédaction de trois articles de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, la création du club des jacobins, l’instauration (...) du premier code pénal de notre histoire (...).
Alors, comment un tel personnage - que l’on retrouve au premier plan de tous les grands événements de la Révolution - a-t-il pu devenir un parfait inconnu du grand public ? (...)[1]
Le conférencier :
Depuis 30 ans, Pascal LEFÈVRE s’amuse à analyser l’actualité de notre société à l’aune de l’histoire. Plus spécifiquement intéressé par la Révolution Française, il s’attache à en décortiquer les événements pour transmettre à ses enfants quelques clés pour comprendre le monde qu’ils vont construire. Il a créé la Société des Amis d’Adrien Duport.

16h30 Table ronde
Modérateur : Pierre WEMEAU,
Agrégé de philosophie, Pierre Wémeau enseignait comme professeur de chaire supérieure en « prépa » au Lycée Faidherbe de Lille. Il est depuis quarante ans membre du jury de concours d’entrée à diverses grandes écoles.
Rotarien lillois, il a été gouverneur 2011-2012 du District 1520.
Il préside une association de service à des structures de santé au Cameroun.

antanprésent

Association sans but lucratif fondée en mai 2010 pour organiser des évènements culturels.        
A son actif :
Regards sur le XVIIIe siècle en 2013;
Routes de la Soie, routes des Merveilles en 2017.
Contact : Jeanne-Marie Bondu       
jmbondu@numericable.fr      
Adhésion :
Jean-Luc Audant
jean-luc.audant@orange.fr
Personne seule : 10 €
Couple : 15 €
antanpresent.fr (site en cours de refonte)



[1]           Extraits de la quatrième de couverture de la toute récente monographie de Pascal Lefèvre : « Adrien Duport, l’enfant gâté de la Révolution » (Fauves Editions).

mercredi 19 novembre 2014

Le design, un terme contemporain ? ... réponse

 

 Source :  château de Versailles

 

18e, aux sources du design

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18e siècle design

Du 28 octobre 2014 au 22 février 2015, le château de Versailles accueille l’exposition « 18e, aux sources du design, chefs-d’œuvre du mobilier 1650 à 1790 » dans les salles d'Afrique et de Crimée.

La conception du design

Introduit dans la théorie de l'art en 1712 par Shaftesbury, le mot et le concept de design unifie "le dessein" et "le dessin", le processus de conception et celui de mise en forme de l'œuvre. Pour la première fois, le mobilier est pensé, les meubles sont créés avec une intention particulière, la forme est adaptée à la fonctionnalité et au confort. L'élaboration du meuble au 18e siècle s'inscrit bien aux sources du design, autant dans sa conception d'un projet global que dans sa recherche d'harmonie entre forme et fonction.

Métamorphose du mobilier


La recherche sur les formes n'a jamais été aussi aboutie qu'au 18e siècle, pendant lequel la silhouette du mobilier se métamorphose. Des trésors d'inventivité se déploient et de nouvelles formes apparaissent : consoles, commodes, secrétaires en pente et en armoire. Le mobilier aux formes jusque-là rigides prend des formes courbes, devient galbe, droit à pieds galbes, reposant sur quatre, six, huit pieds. Les pièces de mobilier se dotent de mécanismes et transformations, et peuvent combiner plusieurs usages.

Audace de matériaux et de couleurs


La même recherche caractérise les matériaux : les meubles se couvrent de bois exotiques, de laque, de vernis, d'écaille, de nacre, de bronze, de laiton, de plomb, de porcelaine, de paille, d'acier, de marqueterie de pierres. On s'assied sur du tissu, du jonc, du cuir. Devançant largement les audaces de couleurs des 20e et 21e siècles permises par les matières plastiques, le 18e a vu naître des meubles de couleur rouge, jaune jonquille, bleu turquoise, vert pomme, partiellement dorés ou argentés... On a aussi, à l'inverse, réduit la gamme colorée aux seuls noirs et ors du laque et du bronze, aux seuls motifs naturels du matériau pur, comme l'acajou.

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jeudi 25 septembre 2014

Les odeurs à Versailles au siècle des Lumières

Puisque l’eau était nuisible, voire mortelle, les courtisants pratiquaient ce que l’on appelle la toilette sèche. Elle consistait à changer de vêtements plusieurs fois par jours. Ce qui n’empêchait nullement les odeurs corporelles d’apparaître. Pour masquer ces odeurs fâcheuses, , on avait recours aux pastilles d’anis pour parfumer l’haleine, et aux parfums. Le parfum ne modifiait pas seulement les odeurs, mais était sensé les assainir , effacer la crasse et protéger le corps d’éventuelles maladies en pénétrant à l’intérieur des organes...

Les hommes et les femmes de la cour, se fardaient , se poudraient le visage et le corps. On poudrait les cheveux pour les éviter de les laver, car la crasse devait leur donner vigueur et beauté. Les courtisants usaient de plusieurs produits : " poudre de Chypre ", " pommade de Florence ", " cire d’Espagne ", " essence de Gênes ", ainsi que d’autres onguents toujours capiteux. Les poudres et les parfums avaient également une grande place sur les commodes des galantes, effluves d’ambre, de jasmin, de jonquille, de musc, de cannelle…

Marchand de parfum

Pour d’éventuel décrassage, on utilisait un frottoir en peau, car on ignorait la serviette. On se lavait les mains et le visages avec un pain d’amandes. Cependant, Les baignoires étaient tout de même utilisées , il était possible de louer pour 20 sous par jours une baignoire de cuivre, pour les gens plus " pauvre ", une baignoire de bois pouvait être louée pour moitié moins. Louis XIV aimait l’eau, contrairement à ce que l’on peux penser, et, si il est vrai qu’il répugnait à se plonger dans une baignoire, il lui était fréquent de se baigner en rivière, ou de se rendre chez un baigneur .

En 1670, Louis XIV fait construire au rez-de-chaussée du château de Versailles, donnant sur le parterre Nord, un appartement des bains. Celui-ci servira du reste en 1685 d'appartement à Madame de Montespan. Cet appartement était d'un luxe incroyable ! Il était constitué d'un cabinet dorique, un cabinet ionique, un salon octogone et un cabinet des bains. Marbres, sculptures, peintures, bronzes, stuc… tout y était exceptionnel et magnifique. Une cuve octogonale était placée dans l'une des pièces, elle servait de baignoire et fût taillée dans un bloc de marbre ; Cuve qui existe toujours dans l'Orangerie !
Au XVIII ème siècle, deux maisons offraient encore des bains chauds. L’on s’y baignait en caleçon et en bonnet de bains ! c’est de la que partira la mode des maillots de bains.

L’environnement familier et urbain était à l’image de l’hygiène corporelle. Paris se vidait chaque jour d’environ 750 m3 de boue, soit 270000 m3 par année... A Paris comme dans le reste du royaume, on " lâchait ses eaux ", en vidant son vase dans les rues, voire même derrière une tenture. Les excréments et ordures jonchaient les sols pour se déverser dans les ruisseaux destinés à l’usage domestique... et rejoignaient les matières putrides des fosses d’aisances ainsi que des cimetières , qui, à cette époque, se trouvaient en plein centre ville. D’ou la propagation importante de maladies.

Toutefois l’indifférence des populations face aux odeurs putrides nous laisse pantois ! Le début du XVIII siècle sera synonyme d’évolution puisque l’on commencera à voir apparaître à Paris les premières latrines collectives dans toutes les maisons. Dès 1738, on facilita le transport des eaux usées par un système de chasses d’eau qui transportaient les eaux usées dans des conduits souterrains. On interdit de jeter les excréments par les fenêtres. Les ponts et autres rues sont arrosés quotidiennement, et l’on incite les habitants de la ville à jeter leurs ordures auprès des 120 tombereaux affectés à cet effet.

Après 1750 de grands travaux d’urbanisme furent entrepris à Paris, et le phénomène de propreté s’étendra dans toutes les grandes villes de France. Les cimetières furent transférés hors des villes pour une meilleur salubrité.
Après deux siècles de malpropreté, les Français du siècle des lumières redécouvraient les plaisirs de l’hygiène .

Source : www.versailles.chez.com


Le parfum au XVIIIe siècle

Histoire du parfum au siècle des Lumières


Au XVIIIe siècle, suite à une crise économique du cuir, les maître gantiers et parfumeurs de Grasse se concentrent sur la parfumerie, et continuent à prospérer, dans une époque marquée par une recherche de l’élégance, un retour à l’hygiène, et un attrait pour les odeurs florales, fraîches et naturelles, en opposition aux odeurs fortes et animales du siècle précédent.
Les premières eaux de Cologne, venues d’Allemagne, connaissent un grand succès à Paris. Jean-Marie Farina est le créateur de cette eau fraîche à base d’essences issues des zestes d’agrumes, dont les actions thérapeutiques sont reconnues par la médecine.
Le XVIIIe siècle connaît un engouement pour les parfums dans toute l’Europe, à travers les savons, les pots-pourris, les vinaigres, et les fards de beauté. Les vinaigres de toilette, très en vogue, sont à base de lavande et de clou de girofle et on leur reconnaît des propriétés toniques.
Les premiers parfumeurs à ouvrir leur boutique à Paris sont Lubin en 1774 ou Houbigant en 1775.

Source : www.auparfum.com

vendredi 17 janvier 2014

Une très bonne nouvelle !

Bonjour à tous,

J'ai une très bonne nouvelle à vous annoncer.
Notre association "Antan présent" vous fait part du nouveau projet qu'elle met en oeuvre à la suite de "Regards sur le XVIIIe siècle" qui a remporté un magnifique succès.
Ce projet d'importance se tourne aujourd'hui vers "LA ROUTE DE LA SOIE" au XIII e siècle avec Guillaume de Rubrouck.

Voici pour l'annonce promise. Une très belle aventure en perspective.

A bientôt sur www.antanpresent2.blogspot.com

Image source : wikipedia
File:Route rubrouck 1253 55.JPG